Allons de l'avant!

Rejoignez Marie Page pour un changement positif dans le district du Lac-Magog.

Première conseillère municipale à Deauville durant deux mandats.

Programme
District du Lac-Magog

Services
  • Améliorer l’état du réseau routier;

  • Assurer la sécurité :

    • diminuer la vitesse dans certaines rues ou sections du bd Bourque,

    • déneiger de façon appropriée,

    • tailler les broussailles qui obstruent la vue;

  • Évaluer les besoins en matière de transport en commun;

Environnement
  • Préserver et améliorer nos espaces verts;

  • Interdire les coupes à blanc;

  • Revoir le Plan d’urbanisme. Les immeubles paraissent pousser au gré des intérêts des promoteurs immobiliers.

Administration et finances
  • Maintenir, voire baisser, le taux de la taxe foncière en instaurant une gestion des finances publiques plus économe et plus transparente.

  • Rentabiliser les infrastructures d’aqueduc et d’égouts;

  • Diminuer le nombre de règlements et supprimer ceux qui sont intrusifs et qui restreignent la liberté.

Sports, Culture et loisirs
  • Aménager les pistes cyclables et les rendre plus sécuritaires;

  • Créer des pistes de ski de randonnée sur les terrains publics;

  • Favoriser la création de gîtes touristiques;

Remise à l’état naturel des rives des lacs et rivières

Je réside au bord du Lac Magog, de ce fait je suis soumise à la règlementation concernant la protection des berges.

Avant d’acheter ma maison, je rêvais d’un beau jardin, d’une petite descente à l’eau qui me permettrait de me baigner et de tirer mon kayak.

Le règlement consiste à cesser de tondre la pelouse sur les 5 premiers mètres du lac, de planter des arbres et arbustes indigènes, de ne plus désherber la bande riveraine, ne plus élaguer les arbres. Pour le jardinage tel que je l’entendais, il faut oublier, interdit de sarcler, de désherber. Il faut laisser faire la nature. Pas question de descente à l’eau, on ne touche pas à la berge. Les injonctions sont contraignantes, la liberté du propriétaire supprimée. De plus, celui-ci doit demander un certificat d’autorisation préalable à toute plantation, alors qu’on l’oblige de planter. Question de conserver le contrôle sur ce qui est fait.

Des patrouilleuses et patrouilleurs, autrement dit des inspecteurs viennent régulièrement vérifier si vous vous êtes conformé sous peine de menace d’amende. Ils prennent des photos, font des croquis, comme s’ils étaient chez eux.

Premier été, je laisse pousser mon gazon qui se transforme vite en broussaille. J’étais déprimée en regardant par la fenêtre, mes petits chiens ont attrapé des tiques, un riverain m’a confié que lui avait des nids de couleuvres.

Injustice

Les 3500 riverains vivent cette situation comme une injustice.

Plusieurs raisons :

1. Qui mieux qu’un riverain peut prendre soin des berges ? Il est le plus motivé à lutter contre l’érosion, car chaque mètre linéaire sur le lac coûte cher. Beaucoup cherchent à mettre en valeur leur propriété le mieux possible. Il est inutile de les menacer. Ils ne se sentent plus chez eux et ont le sentiment de perdre toute liberté et d’avoir été expropriés sans compensation.

2.Cette règlementation porte un préjudice financier au propriétaire qui perd plusieurs centaines de mètres carrés. La diminution de la valeur foncière n’est pas compensée par une diminution des taxes municipales. De plus, le coût de mise à l’état naturel n’est pas négligeable. Cela exige des délais mais la Ville met la pression pour que ça aille vite.

3, C’est absurde de vouloir remettre les berges du lac à l’état naturel d’origine. Le lac Magog est un lac artificiel, un réservoir résultant de 4 barrages, le plus influent étant celui de Rock Forest, construit en 1911. Ces barrages ont pour conséquences d'altérer le taux de renouvellement de l'eau du lac par la modification des débits de la rivière Magog. Ils contrôlent également le niveau de l’eau.

4. L’érosion est due en grande partie aux hors-bords et aux Sea-Doo qui se rapprochent trop des berges et provoquent de grosses vagues qui grugent les rives quand le niveau de l’eau est bas.

5. Le second objectif du règlement est de lutter contre la pollution de l’eau c’est-à-dire la prolifération des cyanobactéries. Selon les scientifiques, la prolifération des cyanobactéries est favorisée par la présence d’éléments nutritifs dans les plans d’eau comme le phosphore, qui provient essentiellement des eaux de ruissellement.

L’option privilégiée par les scientifiques pour diminuer les concentrations d’apports de phosphore dans les plans d’eau, est de s’attaquer directement à la réduction des sources de phosphore dans le bassin versant. Or, la croyance qui veut que ces sources soient principalement situées chez les riverains de première couronne est mal fondée. Ces sources sont réparties à la grandeur du bassin versant des plans d’eau touchés par les cyanobactéries et de l’importance relative de chacune des sources (eaux usées municipales et industrielles, activités agricoles, coupes forestières etc.).

Par exemple, la bande riveraine constitue seulement un type de mesure parmi un ensemble de mesures à prendre pour réduire les apports de phosphore. Elle doit être accompagnée d’autres actions. Selon la morphologie et le type d’activités des bassins, l’instauration de bandes riveraines peut varier d’un effet négligeable à un impact très important. C’est donc au cas par cas qu’il faut analyser la situation.

De plus, les solutions doivent être équitables collectivement, c’est-à-dire impliquer tous les usagers de l’eau qui ont un impact quelconque sur la teneur en phosphore des plans d’eau. Bien que les usagers de 2e et de 3e couronne participent à la dégradation des plans d’eau, ils n’ont actuellement aucun incitatif économique à les préserver, contrairement aux usagers de la 1ère couronne qui ont un intérêt à maintenir leur plan d’eau en santé, pour éviter une chute de la valeur foncière de leur propriété.

Actuellement, on construit à tout va. Densifier, réindustrialiser sont les maîtres-mots, mais cela est antinomique avec l’autre volet de tous les programmes, la protection de l’environnement. Il ne faudrait pas que le règlement des berges soit l’alibi qui permet de poursuivre les constructions.

Je propose que le règlement soit revu par le nouveau conseil avec un esprit plus ouvert. Certaines mesures sont à retenir, d’autres à revoir. La pollution des eaux concerne tout le monde

Mes préconisations

Pas d’utilisation d’herbicides, de pesticides ou d’engrais.

Végétalisation des berges selon une entente avec les propriétaires sur les plantes les plus efficaces pour filtrer les polluants et freiner l’érosion.

Peut-être réduire la fréquence de la tonte sans la supprimer pour éviter la broussaille.

Permettre aux riverains qui le souhaitent une ouverture parallèle au lac pour avoir accès à l’eau.

Il y a 3500 riverains dont un nombre important est en colère. Aux prochaines élections, ils pourront faire la différence.

Je veux bien qu’il y ait une biodiversité et que les tiques, les couleuvres, les poissons coexistent avec les humains mais il faut garder à l’esprit que seuls les humains votent et payent des taxes.

Marie Page a su rassembler la communauté autour de sa vision pour l'avenir. Son engagement et sa passion sont inspirants pour tous les électeurs.

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